Le réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l’Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale par la faune et la flore exceptionnelles qu’ils contiennent.

La constitution du réseau Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique des milieux, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales dans une logique de développement durable, et sachant que la conservation d’aires protégées et de la biodiversité présente également un intérêt économique à long terme.

La volonté de mettre en place un réseau européen de sites naturels répondait à un constat : conserver la biodiversité n’est possible qu’en prenant en compte les besoins des populations animales et végétales, qui ne connaissent en effet pas les frontières administratives entre États. Ces derniers sont chargés de mettre en place le réseau Natura 2000 subsidiairement aux échelles locales. La cartographie du réseau est consultable en ligne.

Le réseau de sites terrestres a été complété en 2008, puis en 2010, par un ensemble de sites maritimes, grâce à la démarche de l’Europe «Natura 2000 en mer». Mi-2010, sur les 2 500 sites en cours de désignation «Natura 2000», seulement cinquante étaient marins.

Début 2011, le réseau était finalement étendu de près de 27 000 km2, enrichi de zones marines (plus de 17 500 km2), ce qui lui fait atteindre près de 18 % du territoire terrestre de l’Union européenne et plus de 130 000 km2 de ses mers et océans (principalement grâce à la République tchèque, au Danemark, à la France, l’Espagne et la Pologne).

Les sites Natura 2000 font l’objet d’un régime particulier d’autorisation administrative en France, précisé par décret.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Réseau Natura 2000 de Wikipédia en français (auteurs)

Le réseau Natura 2000 en Vallée d’Aoste

Dans la Vallée d’Aoste, le réseau compte aujourd’hui 28 SIC et 5 ZPS couvrant 30 % du territoire régional.

En plus du Parc national du Grand Paradis, de celui  du Mont Avic  et des Réserves naturelles, on trouve des biotopes très intéressants tels que les vallons de Urtier et de Grauson au Val de Cogne, les zones humides du Val Ferret, le décor de roches calcaires d’altitude du pic de Rhêmes ainsi que les décors glaciaires de haute montagne du Mont Blanc et du Mont Rose.

Parmi les habitats présents dans les SIC et les ZPS, il faut signaler les habitats rocheux comprenant les parois rocheuses, les gravières et les glaciers ; suivis des formations herbeuses, des arbustes et des forêts.

Les habitats prioritaires sont également nombreux : ils risquent de disparaître du territoire de l’Union Européenne : le plus étendu est celui des sols calcaires, puis on trouve aussi l’habitat caractéristique des zones humides tels que les tourbières ou d’autres qui caractérisent les forêts.

En ce qui concerne les espèces, il faut évoquer la présence importante de certaines espèces protégées telles que : l’aigle royal, la chouette naine, le gypaète barbu, le grand-duc d’Europe, la perdrix bartavelle, le lagopède des Alpes, le crave à bec rouge, le coq de bruyère, le triton crêté, quelques espèces de chauve-souris et, récemment, le lynx et le loup, mais aussi, parmi les végétaux, le trèfle des montagnes, le sabot de Vénus et l’astragale queue-de-renard.

L’aigle royal
Source : lovevda.it
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